Valeurs personnelles : choisir l’alignement plutôt que le confort
- Christine Andrieu
- 21 févr.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 15 juin
J'ai longtemps voulu plaire. Rentrer dans les cases, être conforme. Faire ce qu'on attend de moi. Jusqu'à m'oublier moi-même.
Ce besoin d’être aimée m'a conduite à dire oui alors que je pensais non. À m’adapter, coûte que coûte. À faire plaisir, en oubliant mes limites.

L’effondrement comme signal d’alerte
Et puis un jour, mon corps a dit stop. Il ne voulait plus coopérer avec ce qui était trop loin de moi. Il ne voulait plus être tordu pour s’adapter.
Ce moment-là a été difficile. Un effondrement. Un arrêt. Une mise à nu. Mais aussi une bascule.
Revenir à ce qui fait sens
J’ai commencé à me poser les vraies questions. Quelles sont mes valeurs profondes ? Qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ? Qu’est-ce que je ne veux plus jamais trahir ?
Ce chemin, je l’ai fait pas à pas. Il m’a conduite à faire des choix. Parfois douloureux. Parfois libérateurs. Mais toujours alignés.
Respecter ses valeurs, un acte de création
Aujourd’hui, je sais que créer, accompagner, être en lien, n’a de sens que si c’est enraciné dans mes valeurs. L’authenticité. Le respect. La liberté. La créativité. Le vivant.
Et ce sont elles, mes balises. Mon ancrage.
Choisir l’alignement malgré le coût
Il fut un temps où je travaillais avec un cercle d'« amis ». À première vue, tout semblait fluide : des projets communs, une ambiance familière, le confort du connu. Mais plus les jours passaient, plus je me sentais heurtée dans mes valeurs. Ce n’étaient pas de grands désaccords visibles. Plutôt une succession de petites dissonances, d’attitudes ou de mots qui ne résonnaient plus. Et puis, cette impression constante d’avoir à me retenir, à m’adapter à une énergie qui n’était plus la mienne.
J’ai tenté. J’ai persisté. En me disant que ça allait passer. Que c’était sûrement moi, trop sensible, trop exigeante. Mais au fond, je savais. Ce n’était plus juste.
Alors j’ai pris de la distance. J’ai quitté ce cercle. Travailler ensemble devenait trop lourd, trop coûteux. Et continuer à me forcer aurait été une trahison. De moi, de mes besoins, de mon intégrité.
Choisir l’alignement, ce jour-là, c’était choisir de me respecter. Même si ça voulait dire perdre un cadre rassurant. Même si ça secouait.. Parce que j’avais peur de décevoir. De ne pas “assurer”. Mais c’était nécessaire. Pour me respecter. Pour honorer ce que je sentais juste.
Les valeurs comme boussole vivante
Ce que j’ai compris, c’est qu’on ne peut pas vraiment tricher avec ses valeurs. Elles finissent toujours par se rappeler à nous. Par le corps. Par l’émotion. Par le silence ou l’agacement.
Aujourd’hui, mes choix sont plus radicaux. Plus simples aussi. Je prends le temps de sentir : est-ce que c’est juste pour moi ? Est-ce que cela nourrit ce qui est vivant en moi ?
Et cette écoute devient une forme de création. Créer sa vie, ses rythmes, ses liens, en accord avec qui l’on est. C’est ce que je propose aussi dans mes accompagnements : faire émerger ces repères intérieurs, non négociables. Et leur redonner toute leur puissance.
→ Lire aussi : Le goût de créer
Valeurs personnelles, alignement intérieur, choix de vie : et si respecter ses valeurs était la première forme de création ?
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